QUEL EST MON NOUVEL ITINERAIRE TECHNIQUE ?
Les plaquettes téléchargeables ci-dessous vous permettent de savoir sur une culture donnée, quel outil utiliser dans quelles conditions et à quel moment.
Des documents spécifiques par culture ou groupe de cultures sont donc disponibles pour vous :
Si vous vous posez des questions pour toute autre culture sachez que les contraintes du désherbage mécanique sont les suivantes :
concernant le port de la culture :
La herse et la houe brossent la culture sans l’endommager. Il suffit que la culture ait une certaine souplesse.
On prendra comme exemple : la herse et la houe sont utilisées sans dangerosité sur soja et betterave (cultures souples et « fragiles ») en pré-levée puis dès le stade « feuilles unifoliées » pour le soja et aux stades 2-4 et 6-8 feuilles pour la betterave.
Sur tournesol (culture cassante), on ne passera qu’avec la herse étrille et seulement jusqu’au stade 2 paires de feuilles.
concernant la profondeur de semis :
En pré-levée, ces outils peuvent être utilisés sur toute culture du moment qu’ils travaillent au dessus de la profondeur de semis. Il est possible de semer un peu plus profond qu’à son habitude.
Pour exemple, en maïs, on sème plutôt à 4 cm de profondeur afin de ne pas gêner le passage des outils. Les outils de désherbage mécanique s’utilisent à 4cm de profondeur maximum.
Un travail trop profond n’est pas bénéfique. En effet, on prend alors le risque de ramener en surface des graines d’adventices, qui seraient alors amenées à germer, et en favorise l’évaporation de l’eau. Un travail à 4 cm de profondeur fournit de bons résultats dans la mesure où il suffit pour sectionner les racines des mauvaises herbes ou les arracher dans le cas de la herse et de la houe.
concernant l’écartement :
Pour la herse étrille et la houe, il n’y a pas de limite.
On hersera ainsi du blé semé à 17.5 cm sans aucun problème par exemple.
Pour le binage, il est préférable de l’utiliser sur des cultures semées avec un inter-rangs de 20 cm minimum. Toutefois, le binage à 17.5 cm ne pose pas de problème : les socs seront disposés de manière à ne pas toucher la culture. Dans certains cas particuliers, il est possible de biner jusqu’à 14,5 cm d’inter-rangs. Demandez conseil à votre constructeur.
concernant le sol :
Les variations de terrain ne doivent pas être trop importantes. Cependant, les outils disposent souvent de panneaux indépendants ou d’éléments indépendants, ce qui leur permet une certaine adaptation aux variations de terrain.
Les imperfections à petite échelle (mottes, cailloux…) sont compensées par l’indépendance des éléments (éléments de bineuses sur parallélogramme, roues de houes montées sur ressort…).
Le dénivelé, peut poser quelques soucis avec la bineuse. En effet, le dénivelé perturbe l’alignement entre le tracteur et la bineuse. Cela peut poser des problèmes mais c’est souvent à l’appréciation de l’utilisateur et il est possible de corriger ce déport.
Pour la structure, le sol doit pouvoir s’effriter suffisamment pour que l’adventice déracinée ne reste pas dans une motte de terre trop volumineuse. L’objectif du désherbage mécanique est de laisser mourir les adventices à la surface du sol. Il ne faut donc pas qu’elles disposent d’une motte de terre suffisante pour repartir. La terre ne doit pas rester collée autour des socs, des dents ou des cuillères.
Cela dépend du type de sol mais aussi du climat.
concernant le climat :
Il est nécessaire de disposer d’un sol ressuyé et de conditions séchantes pour intervenir.
Il faut donc disposer de plusieurs plages de 2 à 3 jours sans pluie, entre le semis et le recouvrement des rangs (période de désherbage mécanique) afin d’avoir des jours où le sol est ressuyé.
Il faut aussi pouvoir intervenir en conditions séchantes afin de laisser les adventices sécher à la surface du sol.
Tant que votre culture répond à ces critères, il n’y a pas de raison technique pour ne pas pouvoir utiliser les outils de désherbage mécanique, quelle que soit la culture et le pays.
Ainsi, il est possible de biner de la lavande, de la canne à sucre, du tabac etc.
Pour plus d’informations sur les productions légumières plein champ, vous pouvez consulter :
le site internet de l’ACPEL
L’acpel réalise depuis peu des études sur le désherbage mécanique des légumes tels que le chou, le céleri et le poireau.
Les travaux ont débuté mi-2010 environ.
Bonduelle s’est également engagé dans une démarche de développement durable en testant diverses solutions pour ses légumes.
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